Des maisons productrices d’énergie, des panneaux photovoltaïques à profusion, plus de 400 kilomètres de pistes cyclables, un réseau de transports publics performant, des espaces naturels préservés. Bâtie au pied de la forêt noire, à quelques kilomètres de Mulhouse et de Bâle, Fribourg-en-Brisgau, fief des Verts allemands, mène depuis plus trente ans une ambitieuse politique écologique. Le quartier Vauban, bâti au sud de la ville, est une des réalisations pilotes de cette éco-ville vers laquelle convergent les élus et autres militants associatifs convaincus qu’il est urgent d’inventer la société de l’après-pétrole.

Fribourg est la capitale allemande de l’environnement et de l’énergie solaire. En 2006, elle s’est classée première pour la quatrième année consécutive de la Solarbundesliga, un classement des villes faisant le plus d’efforts en matière d’énergie solaire et de développement durable. Pour se convaincre de l’exemplarité de cette éco-ville, il suffit de prendre un peu de hauteur en grimpant au sommet de la cathédrale de la Cité. On aperçoit en contrebas une multitude de toitures bleutées signalant la présence de panneaux photovoltaïques et de capteurs solaires thermiques. Ils sont partout·: sur les toits de l’hôtel de ville classé monument historique, de la brasserie Ganter, de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, de l’hôtel Victoria comme sur la façade Sud de la Tour solaire de la gare centrale.

 

Fribourg fait figure de modèle en matière d’énergie solaire et de protection de l’environnement. A tel point que la ville est devenue une destination privilégié du tourisme Vert. Développement durable oblige, les architectes, promoteurs, urbanistes, maires et présidents de communautés de communes accourent du monde entier pour étudier les installations de cette métropole de 210·000 habitants. On note de plus en plus de délégations en provenance de Chine et de Corée. La prise de conscience de l’urgence de réduire nos émissions de gaz à effet de serre aurait-elle gagnée les nouveaux pays industriels ? Il est vrai que la ville est devenue un lieu de pèlerinage obligé pour tous les écologistes patentés. On ne trouve nulle part ailleurs une telle concentration d’entreprises, de centres de recherches, d’experts et d’associations engagés dans le développement de cette énergie inépuisable. Fribourg et sa région comptent près de 10·000 personnes qui travaillent dans les métiers liés à l’environnement. Celles-ci sont employées par quelques 1500 entreprises qui génèrent plus de 500 millions d’euros de chiffres d’affaire annuels.

Révolution verte

A Fribourg-en-Brisgau, cette «·révolution verte·» est née il y a plus de trente ans. Elle a été déclenchée par deux événements·: la crise pétrolière du milieu des années 1970 et le projet d’installation d’une centrale nucléaire dans le village de Wyhl à 20 kilomètres de la ville.

C’était en 1975. Toute la population de la région se mobilisa contre la construction de la centrale nucléaire. La lutte culmina le 23 février 1975. Quelques 30·000 personnes prirent possession du site qui fut occupé jusqu’en novembre. Jusqu’à ce que le gouvernement régional recule et retire son projet. Le combat était gagné. C’est ici dans le Bade-Wurtemberg qu’est né le mouvement écologiste allemand. La protestation s’est transformée peu à peu en un engagement en faveur des énergies renouvelables. Des pionniers solitaires ont redécouvert les vertus du solaire. De petites entreprises artisanales ont vu alors le jour se taillant une place de choix sur le marché de la thermie solaire puis du photovoltaïque.

C’est en 1986, l’année de la catastrophe de Tchernobyl, que les politiques ont décidé à leur tour de relever le défi des énergies. La municipalité de Fribourg opte alors pour les énergies renouvelables et se mobilise en faveur de la maîtrise de la consommation énergétique. Son premier objectif porte sur les économies à réaliser. L’accent est mis sur l’amélioration de l’isolation des bâtiments, l’utilisation d’appareils ménagers économes et l’éducation du public. Les résultats ne se font pas attendre. Un ménage Fribourgeois consomme aujourd’hui en moyenne trois fois moins d’énergie qu’un ménage français.

 

Place au vélo

Conscient que les déplacements sont responsables d’une part très importante des émissions de CO2, la municipalité se lance dans une ambitieuse politique de transports urbains. Elle s’appuie sur plusieurs piliers·: la réduction et la canalisation du trafic automobile, l’encouragement des déplacements à vélo, le développement des transports publics et l’aménagement de places de parkings en limites des zones piétonnes. En moins de quinze ans, plus de 400 kilomètres de pistes cyclables sont créées. Suit en 1991 la mise en service d’une carte de transports. Moyennant le paiement d’un forfait, celle-ci donne un accès illimité aux transports publics de la ville et de la région.

Bien implantés dans la commune depuis plusieurs décennies, les Grünen (les Verts allemands) conquièrent la mairie en 2002. Dieter Salomon est élu au deuxième tour du scrutin par près de 65% des électeurs.

Sous son mandat, le développement d’immenses zones piétonnes se poursuit faisant de la ville un modèle du genre. Le vélo supplante peu à peu l’automobile. En 2006, seuls 29% des déplacements s’effectuent en voiture contre 60% trente ans plus tôt. Les transports en commun (tram et bus) absorbent près de 20% du trafic, la petite reine 28%. On dénombre trois vélos pour deux habitants. «·On a recensé jusqu’à 35·000 vélos dans le centre ville de Fribourg en une seule journée,·» explique avec beaucoup de fierté Jürgen Hartwig, le directeur de Freiburg Futour, une agence spécialisée dans l’organisation de visites et de séminaires sur le thème du développement durable.

Pour améliorer le fonctionnement du réseau, il a fallu mettre en place des connections entre les différents modes de transports. C’est la mission de la station «·Mobile·» installée derrière la gare ferroviaire. Symboliquement rond comme une roue, ce bâtiment est la plaque tournante de la mobilité à Fribourg. On y trouve, au premier niveau, mille places de parkings réservées à des vélos ainsi que des services de location et de réparation de bicyclettes. Au deuxième niveau est abritée une centrale de co-voiturage. Le troisième niveau est, lui, réservé à des services de renseignements, de réservations et d’achats de billets de transports et à un café. La balustrade du balcon de l’établissement est couverte de capteurs solaires pour la production de chaleur. Le toit de l’immeuble est, lui, hérissé de panneaux photovoltaïques formant une immense assiette ovale. Cette plate-forme intermodale est gérée par une société à but non lucratif. Elle emploie en majorité des chômeurs de longue durée qui peuvent ainsi se réinsérer dans la vie professionnelle. Ici, la protection de l’environnement se conjugue avec le développement humain.

A Fribourg, l’écologie n’est plus une utopie. Depuis vingt ans, des femmes et hommes politiques de tous bords relèvent ensemble, de façon consensuelle, le défi des énergies. Les bâtiments publics ont été équipés des standards les plus stricts en matière de consommation énergétique, histoire de donner l’exemple.

 

Un nouveau quartier écologique

A la fin des années 1980, la municipalité décide de construire un nouveau quartier écologique de 70 hectares à l’Ouest de la ville. Rieselfeld est destiné à accueillir 10·000 personnes en quête d’un logement. Ici aussi les panneaux solaires foisonnent. Toutes les constructions répondent au standard basse énergie (65 kWh/m2/an). La connexion au réseau de chauffage (cogénération au gaz) est obligatoire. Ces exigences environnementales ont permis de réduire de 50% les émissions de CO2. «·Nous nous efforçons d’installer des panneaux photovoltaïques sur la plupart des nouvelles constructions, souligne notre guide Jürgen Hartwig en désignant le nouveau stade de football recouvert à lui seul par plus de 1600m2 de ces panneaux bleutés.Nous attachons aussi beaucoup d’importance à l’urbanisme et à la place de l’être humain dans la ville··». Rieselfeld, hérissé de parterres de fleurs et d’aires de jeux, est entouré d’une réserve naturelle de 200 hectares. A proximité d’un cours d’eau, des enfants pêchent des grenouilles au bord d’une petite mare. Une scène bucolique «·capturée·» à dix minutes du centre ville.

«·Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 4% environ du bouquet énergétique total. Notre ambition est d’arriver à 10% en 2010,·» explique Gerda Stuchlik, maire-adjointe chargée de l’environnement. «·Nous sommes déjà parvenus à réduire de 5% nos émissions de gaz à effet de serre,·» poursuit elle.

Pour arriver à ce résultat, la municipalité a pu s’appuyer sur des dispositifs légaux et sur une mobilisation générale de la population.

Les Allemands ont été encouragés à investir dans des équipements privilégiant les énergies vertes par une loi fédérale datant du début des années 2000. Celle-ci oblige les compagnies d’électricité à racheter la production d’énergies renouvelables des particuliers au prix de 0,50 euros par kWh pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau. Plus du double du prix d’achat normal fixé à 0,19 euros le kWh.

Globalement, les citoyens n’hésitent pas à apporter leur pierre à des actions de protection de l’environnement. La preuve·? Environ 10% des ménages fribourgeois ont accepté de payer plus cher leur énergie (1,5 cent supplémentaire par kWh) auprès de la compagnie régionale Badenova. Le surcoût permettra de financer de nouveaux investissements dans le domaine des énergies renouvelables.

 

Participation citoyenne

Situé à 3 km au Sud de la ville, le quartier Vauban abrite une caserne construite en 1937. Celle-ci fut occupée après la Seconde guerre mondiale par les forces françaises stationnées en Allemagne. Quand les F.F.A se retirèrent en 1992, trois ans après la chute du mur de Berlin, la municipalité de Fribourg décida d’acheter le site à l’Etat qui en était propriétaire. Il lui en coûta quelques 20 millions d’euros (soit 54 euros le m2) pour 38 hectares de friches. En 1994, la ville décide de réhabiliter le site afin d’y créer un quartier écologique pilote. Quelques 2000 logements individuels et collectifs sont programmés ainsi qu’une zone d’activités de six hectares destinée à accueillir 600 emplois et un centre de services. Sa maîtrise totale du foncier permet à la municipalité d’imposer ses choix aux promoteurs privés lors de la phase de conception du quartier. Les habitations ne devront pas dépasser quatre étages. Elles devront répondre au minimum au label habitat à basse énergie (65 kWh/m2/an). Respecter également un principe de mixité sociale, favoriser la diversité architecturale et préserver les biotopes. Les installations solaires seront encouragées tout comme la récupération des eaux de pluies et l’usage de matériaux de construction sains.

Dès le début de l’opération d’aménagement, la Ville de Fribourg initie un processus de participation citoyenne dont l’animation est confiée à l’association Forum Vauban. Cette structure, composée d’associations sensibilisées au développement durable, permet à la population de participer pleinement au projet d’aménagement du quartier.

Elle réunira au plus fort du projet jusqu’à 250 membres. Ceux-ci se chargent notamment d’informer les citoyens sur l’architecture écologique et sur l’évolution des travaux en éditant un magazine qui permet aussi de renforcer l’identité du quartier. A travers le Forum, les futurs propriétaires se transforment en promoteurs en définissant, de concert, l’organisation et les aménagements extérieurs de leurs immeubles. Le Forum Vauban a suscité la création d’une coopérative de construction, la Genova, spécialisée dans la réalisation de logements écologiques et économiques. Celle ci passe directement des commandes à des architectes court-circuitant ainsi les promoteurs-constructeurs. On lui doit la création de deux immeubles collectifs réunissant 36 logements, d’une maison de quartier, d’une salle polyvalente et d’une buanderie commune mis à disposition des riverains. Ces espaces semi-publics sont autant de lieux de convivialité. A Fribourg, la participation citoyenne a dépassé les espérances initiales. Elle a permis à chacun de faire valoir ses idées, de tisser des liens et à la municipalité d’adopter les options les moins impopulaires. Cette participation n’a évidemment pas débouché sur un consensus total·: 10 à 15% des décisions génératrices de conflits ont dû être tranchées par la mairie.

 

Un petit paradis vert

Les travaux d’aménagement du quartier Vauban ont démarré en 1997 pour s’achever en 2007. Voisinent aujourd’hui sur ce site pilote les quatre bâtiments rénovés de l’ancienne caserne à côté de constructions neuves. Une centaine de logements ont été réalisés par des coopératives comme Genova et des groupes de construction constitués chacun d’une douzaine de propriétaires. L’avantage ·de ces groupes ? On choisit ses voisins avant de construire tout en réalisant des économies d’échelles en achetant en gros les matériaux écologiques. La participation des propriétaires à la conception de leurs habitations a engendré un large panel de constructions, une grande diversité architecturale qui explique en grande partie le charme envoûtant de ce quartier. Ici, il est rare d’observer deux façades identiques dans une même rue, les formes architecturales comme les couleurs sont extrêmement variées. De petits immeubles collectifs jaunes citron, oranges ou rouges jouxtent des maisons en bande ou des maisons jumelées recouvertes de bardages de bois couleurs pastels.

 

Bordé par un ruisseau et entouré de petites montagnes boisées, le quartier Vauban est un petit paradis «·Vert·» qui fleure bon la douceur de vivre. Le quartier a été aménagé en s’inspirant du modèle de la «·cité-jardin·» né en Grande-Bretagne au moment de la Révolution industrielle. Son initiateur, Ebenezer Howard, chercha à la fin du XIXe siècle à circonscrire le développement urbain anarchique en entourant les habitations de jardins et d’aménagements paysagers de façon à créer de vraies communautés de vie à taille humaine.

Ici aussi dans ce quartier de Fribourg, toutes les habitations sont entourées de jardins privatifs, de terrains de jeux et d’espaces verts. Tous différents les uns des autres car pensés et conçus, chacun, par les habitants de ces îlots de vie. Ici, pas de clôtures, tous les jardins privatifs sont ouverts sur l’espace public. Tout est fait pour favoriser les échanges entre les habitants. Ceux-ci se retrouvent dans les commerces de l’allée Vauban, l’épine dorsale du quartier, ou sur la place du marché qui réunit de petits producteurs locaux. Les commerces et services (écoles, jardins d’enfants, maison de quartier) ont été implantés de telle façon qu’ils ne se trouvent pas à plus de 700 mètres des habitations.

 

Piétons et cyclistes sont rois

Dans le quartier Vauban comme dans toute la ville de Fribourg, la municipalité a cherché à privilégier des modes de transports doux. Tout a été fait pour réduire au maximum la circulation automobile. Le piéton et le cycliste sont rois. Dans les allées qui desservent les immeubles d’habitation collectifs et les maisons en bandes, on n’entend que le léger cliquetis des vélos souvent équipés de remorques pour transporter enfants et courses.

Ici, garer sa voiture devant son habitation est interdit. La plupart des places de parkings ont été supprimées reléguant ainsi les véhicules à la périphérie du quartier. Deux garages collectifs de plusieurs centaines de places y ont été aménagés. Le prix d’achat d’un emplacement est volontairement prohibitif -18·000 euros- de façon à dissuader les habitants. «·Les gens renoncent à leur voiture. On compte ici 85 voitures pour 1000 habitants contre plus de 450 en ville, » note avec satisfaction Jürgen Hartwig. Plus du quart de la population du quartier ne possède pas de voiture. Ce n’est pas un handicap dans une ville équipée d’un réseau de transports en commun performant. On peut rejoindre le centre-ville de Fribourg en tramway en moins de 15 minutes. D’autres habitants ont opté pour un système d’auto-partage entre résidents. C’est le cas des 1500 adhérents de l’association «·Car-frei·» («·sans voiture·») qui ont acquis en commun 63 véhicules qu’ils se répartissent, par rotation selon leurs besoins.

Les emplacements de parkings enlevés aux voitures ont permis de gagner de la place au profit des habitations et des espaces publics. Et de convertir les voies de circulation en rues réservées aux jeux (Spielstrassen) où les enfants peuvent évoluer en toute sécurité. Un après-midi de novembre, sur l’allée Vauban, axe central qui traverse le quartier, le trafic est particulièrement faible. On ne compte pas plus deux à trois voitures toutes les cinq minutes. Leur vitesse est limitée à 30Kmh sur cette allée et à 5Kmh sur les voies secondaires. Elles n’y sont tolérées qu’exceptionnellement pour remplir ou décharger le véhicule. Les voitures doivent de toute façon céder le passage aux vélos qui sont toujours prioritaires.

Le quartier Vauban réunit aujourd’hui quelques 5·000 habitants. La mixité sociale voulue par la municipalité n’a malheureusement pas été atteinte·: près de 75% des habitants sont des cadres supérieurs et des professions libérales. Les populations modestes sont, elles, reléguées dans quatre anciens bâtiments de la caserne transformés en logements écologiques autogérés et dans quelques roulottes habitées par quelques rescapés des communautés «·alternatives·». Celles ci étaient, il y a une dizaine d’année, les premiers occupants des lieux.·

 

Viser la performance énergétique

Toutes les habitations des quartiers pilotes Vauban et Rieselfeld ont été conçues pour répondre au minimum aux standards de l’habitat à basse énergie. C'est-à-dire qu’elles ne doivent pas dépasser une consommation de chauffage de 65kWh par m2 et par an, soit l’équivalent de 6,5 litres de fioul par m2 de surface utile.

On retrouve aussi dans ces deux quartiers des maisons dites «·passives·», orientées Nord-Sud. Celles-ci sont pensées pour ne pas dépasser une consommation de chauffage de 15kWh/m2/an. Equipées de triples vitrages, elles produisent leur propre électricité à l’aide de panneaux photovoltaïques fixés sur leurs toits. Les maisons positives produisent, quant à elle, plus d’énergie qu’elles n’en consomment.

Les logements de ces deux quartiers sont chauffés à la fois par une usine de co-génération alimentée à 80% par des copeaux de bois et à 20% par du gaz naturel et par une multitude de panneaux photovoltaïques perchés sur les toits des bâtiments. La co-génération combinée aux installations photovoltaïques permet de couvrir 65% de la demande en électricité. «·En 2006, j’ai dépensé en une année 188 euros pour tous mes besoins en chaleur·: chauffage, eau chaude et gaz pour cuisiner, explique Andreas Delleske qui occupe avec sa femme et son enfant un appartement de 90m2 dans le quartier Vauban.L‘économie réalisée est de l’ordre de 1000 euros par rapport à un bâtiment neuf conventionnel.·»

 

Les villas solaires de Rolf Disch·!

Rolf Disch est architecte. Il a conçu au début des années 1990 sur les hauteurs du quartier Vauban une étonnante maison pivotante cylindrique d’une vingtaine de mètres de hauteur posée sur un socle de 9m2. Cette maison de 180m2, épousant les mouvements du soleil, produit cinq à six fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. S’inspirant de ce prototype, Rolf Disch a conçu tout un quartier de maisons à énergie positive·: le Solarsiedlung. Ses 50 maisons bardées d’installations solaires économisent l’équivalent de 200·000 tonnes de mazout chaque année. Disch a financé le projet en recourant à un fonds de placement éthique et écologique qui a généré à ce jour un rendement de 6%.

Contact·: www.rolfdisch.de

 

En savoir plus·:

 

*Freibourg Futour est une agence spécialisée qui organise des visites guidées et des séminaires à Fribourg et aux alentours sur le thème du développement durable et de l’efficacité énergétique.

Téléphone·: + 49 (0) 761·400 26 40

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*Forum SolarRegion Fribourg

C’est le centre d’information officiel de la ville de Fribourg pour toutes les questions relatives à l’énergie solaire.

Tél·: + 49·761·201 6146

Web·: www.solarregion.freiburg.de